Foxconn, l’un des partenaires majeurs de l’industrie de la tech, fait l’objet d’un contrôle fiscal carabiné en Chine. Le groupe taïwanais est surtout connu chez nous pour être l’assembleur attitré des produits Apple et notamment des iPhones. En Chine, il est le plus gros employeur du secteur privé avec plus d’un million d’employés et une trentaine d’usines. Dans les milieux économiques certains considèrent ce contrôle comme des représailles par rapport aux fortes tensions entre la Chine et Taïwan, mais aussi des récentes décisions US en matière d’embargo technologique.
Difficile d’appréhender précisément les raisons de cette pression mais il faut se rappeler que les principaux clients (américains) de Foxconn poussent ce dernier à diversifier ses sites de productions en les localisant hors de Chine (l’entreprise investit à ce titre en Inde ou encore au Viêt Nam).
Une autre lecture évoque une conséquence de l’annonce de la candidature de Terry Gou aux élections présidentielles à Taïwan, qui se tiendront en janvier prochain. Le fondateur de Foxconn n’a plus de rôle opérationnel dans l’entreprise mais reste cependant son premier actionnaire. Par un jeu de ricochets, la Chine considère que sa candidature pourrait “diviser davantage le camp de l’opposition de l’île, ce qui finira par favoriser le candidat du Parti démocrate progressiste au pouvoir, Lai Ching-te, favorable à la sécession”, explique le Global Times.
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