Il y a près de trois ans Apple s’affranchissait complétement de son fournisseur de processeurs, Intel. Pour se faire, l’entreprise lançait ses propres puces, conçues et dessinées sur mesure dans ses ateliers. Ces puces basées sur le jeu d’instructions ARM surprenaient la concurrence avec des performances de bonne tenue et une efficience remarquable. Aujourd’hui, la concurrence a travaillé et semble prête à en découdre avec la marque à la pomme. Qualcomm vient d’annoncer un SoC destiné aux PCs portables sous Windows et Intel s’impose un rythme d’enfer pour revenir dans la course. La communication d’Apple sur ses nouvelles puces M3 arrivent justement au milieu de toute cette agitation.
Apple : « les ordinateurs portables les plus puissants que nous avons jamais créés »
Si l’utilisation des superlatifs devait être un concept marketing déposé, Apple en serait le propriétaire. Ses nouvelles puces M3 sont évidemment les meilleures (d’après sa présentation). Elles équipent dès maintenant les MacBook Pro et l’iMac. Au passage, le client final remarquera une certaine inflation. Apple peut se le permettre.
Cependant aujourd’hui, les signaux de reprise du marché aiguisent les appétits des ténors que sont AMD, Intel mais aussi Nvidia et Qualcomm. L’équation du moment pour satisfaire le client semble insoluble : plus de performances (surtout graphiques) en augmentant son autonomie et en diminuant la chauffe. Jusque là Apple a bien réussi ce tour de force, obligeant ses camarades à réagir. Mais les prochains mois s’annoncent riches en nouveautés avec l’arrivée sur le marché d’AMD et Nvidia et un calendrier pléthorique de nouveautés annoncé par Intel.
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