Selon le Washington Post, OpenAI est accusée devant la Securities and Exchange Commission (SEC), l’organisme américain de contrôle des marchés financiers, d’obliger ses salariés à signer des accords de confidentialités illégaux. Le journal américain a obtenu une lettre (.PDF) envoyée par des avocats de lanceurs d’alertes au contrôleur.
Selon cette lettre, ces accords interdiraient aux employés et investisseurs de communiquer avec la SEC elle-même à propos de problèmes de sécurité. Ils forceraient les employés à renoncer à leur droit d’alerte et à d’éventuelles compensations et les obligeraient à informer l’entreprise de toute communication avec les régulateurs.
La lettre a été envoyée en copie au Congrès américain et le journal l’a obtenue par les équipes du sénateur de l’Iowa, Chuck Grassley.
Celui-ci a déclaré que « les politiques et pratiques d’OpenAI semblent avoir un effet dissuasif sur le droit des lanceurs d’alerte à s’exprimer et à recevoir une compensation appropriée pour leurs divulgations protégées. Pour que le gouvernement fédéral garde une longueur d’avance sur l’intelligence artificielle, les accords de non-divulgation d’OpenAI doivent être modifiés ».
En mai dernier, OpenAI était déjà critiquée pour ces accords de confidentialité concernant les employés voulant quitter l’entreprise. Sam Altman s’était déclaré gêné par l’existence d’une clause qui interdisait la critique de l’entreprise à vie par ses anciens salariés.
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